Il est vrai que le roi [Louis XIV] garde beaucoup de tranquillité, mais qu'ils [les ennemis] ne s'y trompent pas : son repos est agissant, son calme l'emporte sur toute l'inquiétude de leur vigilance |
Rép. au disc. de récept. de Fontenelle. |
repos |
Depuis neuf ou dix mois que dure le veuvage, La vieille requinquée a l'amoureuse rage |
Baron d'Albikrac, I, 3 |
requinqué, ée |
Moi-même, il m'a fallu faire le réservé |
Comtesse d'Orgueil, I, 1 |
réservé, ée |
Et l'intérêt d'un frère est un respect trop fort, Pour n'oser voir en vous que l'auteur de sa mort |
Les illustres ennemis, IV, 2 |
respect |
Et beaucoup, attrapés par un maintien modeste, Pensent prendre en plein drap, qui n'achètent qu'un reste |
le Galant doublé, I, 1 |
reste |
Je trouverai partout des femmes à revendre |
D. Cés. d'Avalos, I, 5 |
revendre |
Ce doit être sans doute un esprit qui revient |
D. Bertr. de Cig. III, 6 |
revenir |
Ah ! gueuse revêtue, Les plumets [les militaires] donc aussi vous donnent dans la vue |
l'Amour à la mode, II, 6 |
revêtu, ue |
S'il [un aveu] fait peine à l'orgueil qui vous fit trop oser, Songez qu'on risque tout à me le refuser |
Essex, II, 6 |
risquer |
Mais, pour mieux l'écouter, il faut s'asseoir en rond |
Berger extrav. II, 5 |
rond [2] |
Te voyant ces habits, on te rouera de coups |
Geôlier de soi-même, I, 5 |
rouer |
Le trouble dans les yeux et la rougeur au front |
Ariane, III, 4 |
rougeur |
Vous y savez, monsieur, d'admirables rubriques |
Amour à la mode, I, 3 |
rubrique |
Ô de tous les vieillards le plus sanguinolent |
D. Bertr. de Cigarral, IV, 1 |
sanguinolent, ente |
Je ne suis, si l'on veut, ni belle ni jolie ; Mais j'ai certains je ne sais quoi Qui me font préférer à la plus accomplie |
l'Inconnu, V, 2 |
savoir [1] |
Qu'un secret à garder est un pesant fardeau ! |
Feint astrol. I, 3 |
secret [2] |
Madame, on a du comte examiné le seing ; Les écrits sont de lui, nous connaissons sa main |
C. d'Essex, II, 3 |
seing |
Quelle est cette marquise ? - Une sempiternelle, Qui passe soixante ans, et se croit encore belle |
Baron d'Albikrac, I, 8 |
sempiternel, elle |
Est-il dans son bon sens, ou suis-je fou moi-même ? |
Feint astrol. V, 2 |
sens [1] |
Cet enfant m'avait mis tout sens dessus dessous |
le Geôlier de soi-même, V, 7 |
sens dessus dessous [2] |
Ce revers est sensible, il faut le confesser |
Ariane, IV, 3 |
sensible |
Ce diable de beau-père a l'odorat subtil ; Il nous sent de bien loin |
Comt. d'Orgueil, IV, 8 |
sentir |
Cependant, quoique aimable et peut-être plus belle, Je la vois, je lui parle, et ne sens rien pour elle |
Ariane, I, 1 |
sentir |
Que maudit soit Ovide et toute sa séquelle ! |
Berger extrav. VI, 3 |
séquelle |
Je veux de cette affaire, Lui parlant seul à seul, pénétrer le mystère |
D. César d'Aval. V, 1 |
seul, eule |
Je l'expose aux rigueurs du sort le plus sévère |
Ariane, IV, 5 |
sévère |
Il rendait quelque soin à Mégiste, à Cyane |
Ariane, I, 1 |
soin |
Du soir jusqu'au matin ils demeurent au guet |
Feint astrol. I, 2 |
soir |
Ces tristes songe-creux valent pis que les autres |
Baron d'Albikrac, III, 5 |
songe-creux |
Ce diable de marquis qui s'en va, d'importance, Faire sonner partout son manque de finance |
Comtesse d'Orgueil, I, 1 |
sonner |
Je vous eusse prié de la faire paraître ; Mais j'ai craint, en suivant ma curiosité, Quelque souillon d'habit qui m'en eût dégoûté |
la Comtesse d'Orgueil, II, 1 |
souillon |
Et, grossissant ma cour d'esclaves différents, J'écoute les soupirs, et ris des soupirants |
l'Inconnu, I, 5 |
soupirant, ante |
Le duc, à la harangue ayant les yeux baissés, Vous la fait accourcir par un grand, c'est assez ; Et sourcilleusement, nous laissant seuls ensemble, Sans plus longue réplique, il tourne où bon lui semble |
Charme de la voix, I, 7 |
sourcilleusement |
On veut que vos amis, par de sourdes intrigues, Se soient mêlés pour vous de cabales, de ligues |
Essex, I, 1 |
sourd, sourde |
Et, m'ayant aperçue, Il a voulu d'abord se soustraire à ma vue |
l'Inconnu, IV, 5 |
soustraire |
Ta gaie humeur soutient ta bonne mine |
l'Amour à la mode, II, 5 |
soutenir |
Il vous souvient de plus que le roi votre père.... - Jodelet : Ma foi, s'il m'en souvient, il ne m'en souvient guère |
Geôlier de soi-même, II, 6 |
souvenir [1] |
....j'en crois plus encor que vous n'en sauriez dire, Et n'en fais point ici la sucrée avec vous |
l'Amour à la mode, II, 5 |
sucré, ée |
J'apporte quelque argent, le fruit de mes sueurs |
Feint astrol. IV, 11 |
sueur |
Cependant de superbe elle a le coeur bouffi |
Comt. d'Org. IV, 6 |
superbe [2] |