Citation de FORBONNAIS extraite de l'article "tabac" du dictionnaire de français Littré
La plante à laquelle l'usage semble avoir fixé le nom de tabac, fut apportée en France dès le règne de François II par Jean Nicot, ambassadeur de France auprès de Sébastien, roi de Portugal : insensiblement sa vertu fut connue et séduisit ; il en entrait assez considérablement dans le royaume en 1629, pour attirer l'attention du gouvernement ; une déclaration du mois de décembre soumit le petun, car alors il s'appelait ainsi, à payer 30 sols par livre de droits à son entrée dans le royaume
(FORBONNAIS, Financ. de la France, t. I, p. 213)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "tabac" du dictionnaire de français Littré
Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Il arrive des malheurs même aux noms attachés aux plantes, témoin la nicotiane, qui ne s'appelle plus que tabac |
FONTENELLE
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Morin. |
tabac |
On a surtout cultivé le tabac dans cette province [la Virginie] et dans le Maryland ; c'est un commerce immense, et un nouveau besoin artificiel |
VOLTAIRE
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Moeurs, 153 |
tabac |
Le tabac demande une terre médiocrement forte, mais grasse, unie, profonde, et qui ne soit pas trop exposée aux inondations |
RAYNAL
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Hist. phil. XVIII, 9 |
tabac |
C'est la passion des honnêtes gens ; et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre |
MOLIÈRE
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Fest. I, 1 |
tabac |
On n'attend pas même qu'on en [tabac] demande, et l'on court au-devant du souhait des gens ; tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent |
MOLIÈRE
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ib. |
tabac |