Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "muse [1]" du dictionnaire de français Littré

Le loisir fut certainement le père des Muses, les affaires en sont les ennemis, et l'embarras les tue

(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. d'Argental, 21 juin 1761)
Citation Œuvre Entrée
Nous eûmes longtemps neuf Muses ; la saine critique est la dixième qui est venue bien tard ; elle n'existait point du temps de Cécrops, du premier Bacchus, de Sanchoniaton, de Thaut, de Brama Dict. phil. Pierre le Grand et J. J. Rousseau. muse [1]
Il faut avouer qu'une île enchantée, dont Vénus est la déesse, et où des nymphes caressent des matelots après un voyage de long cours, ressemble plus à un musico d'Amsterdam qu'à quelque chose d'honnête Ess. poés. épiq. ch. 6 musico
Il semble assez prouvé que les Grecs entendirent d'abord par ce mot musique, tous les beaux-arts ; la preuve en est que plus d'une Muse présidait à un art qui n'a aucun rapport avec la musique proprement dite, comme Clio à l'histoire Pol. et législ. Comm. sur l'Esp. des lois, X musique
La musique ne fut bien cultivée qu'après le seizième siècle ; mais les plus fortes présomptions font penser qu'elle est très supérieure à celle des Grecs, qui n'ont laissé aucun monument par lequel on pût soupçonner qu'ils chantassent en parties Moeurs, 131 musique
Lulli était plein d'esprit et de goût ; plus il en avait, plus il lui était impossible de mettre en musique de telles paroles [de la Fontaine] ; Lulli même lui pardonna [la satire du Florentin], et très plaisamment, en disant qu'il aimerait mieux mettre en musique la satire de la Fontaine que ses opéras Mél. litt. Lett. de la Visclède musique
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