Les philosophes sont les médecins des âmes dont... : citation de VOLTAIRE dans le dictionnaire de français Littré adapté du grand dictionnaire de la langue française d'Emile Littré

Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "fanatique" du dictionnaire de français Littré

(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. à d'Alemb. 148)

Citation	Œuvre	Entrée
Nous verrons dans le siècle de Louis XIV plus de quarante mille fanatiques périr par la roue et dans les flammes ; et, ce qui est remarquable, il n'y en eut pas un seul qui ne mourût en bénissant Dieu, pas un qui montrât la moindre faiblesse	Moeurs, rem. 16	fanatique
Les fanatiques de Corneille n'y trouveront peut-être pas [dans le Commentaire] leur compte ; mais je fais plus de cas du bon goût que de leur suffrage	Lett. Damilavile, 26 mars 1764	fanatique
On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle ; c'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole	Dict. phil. Fanatisme.	fanatisme
Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère	ib.	fanatisme
Le plus grand exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces la nuit de la Saint-Barthélemi leurs concitoyens qui n'allaient point à la messe	ib.	fanatisme
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Citation	Auteur	Œuvre	Entrée
Leurs opinions [des anabaptistes] mêlées au calvinisme ont fait naître les indépendants, qui n'ont point eu de bornes ; parmi lesquels on voit les trembleurs, gens fanatiques qui croient que toutes leurs rêveries leur sont inspirées	BOSSUET	Reine d'Anglet.	fanatique
Montrevel ne trouva pas les fanatiques si aisés à reduire qu'il l'avait cru ; on leur avait donné ce nom, parce que chaque troupe de ces protestants révoltés avait avec eux quelque prétendu prophète ou prophétesse	SAINT-SIMON	117, 27	fanatique
Celui qui meurt pour un culte faux mais qu'il croit vrai, ou pour un culte vrai, mais dont il n'a pas de preuves, est un fanatique	DIDEROT	Pens. philos. n° 38	fanatique
J'ai bien peur qu'il [le Commentaire sur Corneille] n'excite de grandes clameurs de la part des fanatiques ; car la littérature a aussi les siens	D'ALEMBERT	Lett. à Volt. 2 mars 1764	fanatique