Citation de BARGINET extraite de l'article "eau" du dictionnaire de français Littré

Les seigneurs ecclésiastiques qui ne possédaient pas un champ clos, rendaient aussi la justice : si le plaideur avait demandé l'épreuve de l'eau froide, on lui liait les membres et on le plongeait nu dans la cuve ; si son corps ne surnageait pas, le jugement de Dieu décidait sa culpabilité ; dans le cas contraire, son innocence ; l'épreuve de l'eau chaude était plus cruelle : il fallait que le champion qui s'y soumettait n'éprouvât aucune douleur dans les flots de cette eau brûlante

(BARGINET, Hist. du gouv. féod. II, 2)