Citation de CORNEILLE extraite de l'article "gêné, ée" du dictionnaire de français Littré
Ne t'étonne donc plus si mon âme gênée Avec impatience attend son hyménée
(Pierre CORNEILLE, Cid, I, 4)
Citation |
Œuvre |
Entrée |
Celle que dans les fers elle aimait à gêner |
Rodog. I, 1 |
gêner |
Ah ! que vous me gênez Par cette retenue où vous vous obstinez ! |
Rodog. III, 5 |
gêner |
Puis-je d'un tel chagrin savoir quel est l'objet ? - Cinna : Émilie et César ; l'un et l'autre me gêne, L'un me semble trop bon, l'autre trop inhumaine |
Cinna, III, 2 |
gêner |
Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie |
Toison d'or, III, 2 |
gêner |
Lui-même a quelque chose en l'âme qui le gêne |
Sertor. IV, 3 |
gêner |
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Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Caliste, en cet exil j'ai l'âme si gênée Que.... |
MALHERBE
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V, 15 |
gêné, ée |
Mon coeur gêné d'amour n'a vécu qu'aux ennuis |
RÉGNIER
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Élég. 1 |
gêné, ée |
Tout était équivoque dans sa situation [du pape] ; les papes, depuis Grégoire VII, eurent toujours avec les empereurs cette conformité, les titres de maîtres du monde et la puissance la plus gênée |
VOLTAIRE
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Ann. Emp. Conrad IV, 1253, 1254 |
gêné, ée |
La philosophie, toujours gênée, ne put dans le seizième siècle faire autant de progrès que les beaux-arts |
VOLTAIRE
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Moeurs, 121 |
gêné, ée |
Ils se croiraient gênés dans cette ville immense |
VOLTAIRE
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Orph. I, 3 |
gêné, ée |