Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "sourdaud, aude" du dictionnaire de français Littré
On dit que ce sourdaud [la Condamine] veut être de l'Académie française ; c'est apparemment pour ne pas nous entendre
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. Mme du Deffant, 6 août 1760)
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| Cette fatalité [les lois contre les protestants], destructive de la population, de la paix et du bien de l'État, réputée autrefois nécessaire, désole sourdement la France depuis près de cent années | Pol. et lég. Procès Mlle Camp. | sourdement |
| Il [Maupertuis] a fait son métier de perfide, en intéressant sourdement l'amour-propre du roi [Frédéric II] contre moi | Lett. d'Argental, 26 févr. 1753 | sourdement |
| Votre discours est si beau, que le cardinal de Fleuri vous aurait persécuté, mais sourdement et poliment, à son ordinaire | Lett. Laharpe, 4 sept. 1771 | sourdement |
| Et je prévis bien des ce temps Que votre muse libertine Serait philosophe à trente ans ; Alcibiade en son printemps Était Socrate à la sourdine | Ép. 111, Au marquis de Villette. | sourdine |
| Le sang de nos martyrs fait des prosélytes ; le troupeau des sages grossit à la sourdine | Lett. d'Alemb. 3 juill. 1773 | sourdine |
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| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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| C'était [Orry] une manière de sourdaud de beaucoup d'esprit, de la lie du peuple | SAINT-SIMON | 114, 242 | sourdaud, aude |