Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "forcé, ée" du dictionnaire de français Littré
Un ministre est excusable du mal qu'il fait lorsque le gouvernail de l'État est forcé dans sa main par les tempêtes ; mais dans le calme il est coupable de tout le bien qu'il ne fait pas ; Mazarin ne fit de bien qu'à lui et à sa famille
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Louis XIV, 6)
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Œuvre |
Entrée |
| Donner les sens forcés à des passages clairs, c'est le sûr moyen de ne jamais s'entendre |
Dict. phil. Résurrection. |
forcé, ée |
| Trianon et Marly bâtis ; la nature forcée dans tous ces lieux de délice, et des jardins où l'art était épuisé |
Louis XIV, 27 |
forcé, ée |
| Et dans un vers forcé que surcharge un vieux mot, Couvre son peu d'esprit des phrases de Marot |
Disc. 3 |
forcé, ée |
| [Caton] Ce héros forcené, la victime d'Utique |
M. de Cés. I, 1 |
forcené, ée |
| Une ombre de respect pour son saint ministère Peut-être adoucira ces vainqueurs forcenés |
Orphel. I, 1 |
forcené, ée |
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Citations d'autres auteurs extraites de l'article "forcé, ée" du dictionnaire de français Littré
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Auteur |
Œuvre |
Entrée |
| Ils [les Juifs] répandirent dans le monde que le sépulcre [de Jésus] avait été forcé ; mais le mensonge était si visible que la résurrection du Sauveur ne laissa pas de passer pour constante parmi le peuple |
BOURDALOUE
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Myst. Résurr. de J. C. t. I, p. 331 |
forcé, ée |
| Que de remparts détruits ! que de villes forcées ! |
BOILEAU
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Art p. IV |
forcé, ée |
| Le temple est-il forcé ? |
RACINE
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Athal. V, 1 |
forcé, ée |
| Ayant appris que les lignes [de l'ennemi] avaient été forcées |
HAMILTON
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Gramm. 5 |
forcé, ée |
| Quoi ! mon père trahi, les éléments forcés.... Lui font-ils présumer mon audace épuisée ? |
CORNEILLE
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Médée, I, 4 |
forcé, ée |
