Citation de SÉVIGNÉ extraite de l'article "guindé, ée" du dictionnaire de français Littré
Vous me dépeignez fort bien ce bel esprit guindé ; je ne l'aimerais pas mieux que vous ; mais je ne serais point étonnée que le comte de Guiche s'en accommodât
(Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, Lett. 6 avril 1672)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "guindé, ée" du dictionnaire de français Littré
Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Sinon il consentait d'être en place publique Guindé la hart au col, étranglé court et net |
LA FONTAINE
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Fabl. VI, 19 |
guindé, ée |
Dans quelque rang qu'il soit des mortels regardé, Je le [Jupiter] tiendrais fort misérable, S'il ne quittait jamais sa mine redoutable Et qu'au faîte des cieux il fût toujours guindé |
MOLIÈRE
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Amph. Prol. |
guindé, ée |
Les vers d'Horace [tragédie de Corneille] ont quelque chose de moins guindé |
CORNEILLE
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Ex. de Cinna. |
guindé, ée |
Il était guindé dans toutes ses allures |
HAMILTON
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Gramm. 7 |
guindé, ée |
Dufresne [un acteur] n'était nullement fait pour les rôles de dignité et de force ; je l'ai vu guindé dans Athalie, quand il faisait le grand prêtre |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 17 janv. 1742 |
guindé, ée |