Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "e" du dictionnaire de français Littré
Vous nous reprochez nos e muets comme un son triste et sourd qui expire dans notre bouche, mais c'est précisément dans ces e muets que consiste la grande harmonie de notre prose et de nos vers ; empire, couronne, diadème, flamme, tendresse, victoire, toutes ces désinences heureuses laissent dans l'oreille un son qui subsiste encore après le mot commencé, comme un clavecin qui résonne quand les doigts ne frappent plus les touches
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Lett. Tovazzi, 24 janv. 1761)
Citation | Œuvre | Entrée |
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J'allais moi-même Répandre sur son front l'eau sainte du baptême | Zaïre, II, 3 | eau |
Je suis émerveillée, Toute ébaubie et toute consolée | Enfant prod. V, 7 | ébaubi, ie |
Or, diamants, émeraudes, rubis, Tout disparaît à ses yeux ébaubis | Bégueule. | ébaubi, ie |
On bat des mains, et l'auteur ébaudi Se remercie et pense être applaudi | Ép. 80 | ébaudi, ie |
J'ébaudirai Votre Excellence Par des airs de mon flageolet | Lett. en vers et en prose, 1 | ébaudir |
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