Il écoutait au maillot le babil de sa nourrice |
ROUSSEAU
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Ém. I |
babil |
En lieu de sûreté le babil est de mise |
CORNEILLE
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l'Illusion, IV, 9 |
mise |
Ce n'est que du babil de moine qui donne du plat de la langue |
PATIN
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Nouv. lett. t. I, p. 198, dans POUGENS |
plat, ate [1] |
Je fais nargue au babil, et, qui plus est, ma foi, Je me moque de ceux qui se moquent de moi |
CORNEILLE Th.
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D. Bertrand de Cigarral, IV, 1 |
nargue |
Les jeunes filles acquièrent vite un petit babil agréable |
ROUSSEAU
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Ém. v. |
babil |
L'éloge va se placer comme de lui-même dans leur babil éternel [des académiciens] |
MONTESQUIEU
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Lett. pers. 73 |
babil |
Epistre de jeu se faict par joieulx langaige, risible, faisant plaisant babil ou dicacité |
FABRY
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Art de rhetor. I, f° 109, verso. |
dicacité |
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité Ont ensemble étroit parentage |
LA FONTAINE
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ib. X, S. |
imprudence |
En lieu de sûreté le babil est de mise ; Mais ici ne songeons qu'à nous ôter de prise |
CORNEILLE
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l'Illus. com. IV, 9 |
prise |
Autant vaut employer le babil à des sujets utiles qu'à battre sans raison la campagne |
ROUSSEAU
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Hél. VI, 11 |
campagne |
Voici quatre paroles sans plus, pour opposer à tout le babil de cette insolente politique |
GUEZ DE BALZAC
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4e disc. sur la cour. |
plus |
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité Ont ensemble étroit parentage ; Ce sont enfants tous d'un lignage |
LA FONTAINE
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Fabl. X, 3 |
curiosité |
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage ; Ce sont enfants tous d'un lignage |
LA FONTAINE
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Fabl. X, 3 |
lignage [2] |
Impudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage, Ce sont enfants tous d'un lignage |
LA FONTAINE
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Fabl. x, 3 |
parentage |
Riches, pour tout mérite, en babil importun, Inhabiles à tout, vides de sens commun |
MOLIÈRE
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Femm. sav. IV, 3 |
inhabile |
Riches, pour tout mérite, en babil important, Inhabiles à tout, vides de sens commun |
MOLIÈRE
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Femm. sav. IV, 3 |
sens [1] |
Ce ne sont pas toujours les pardons [cérémonies d'église] qui font aller les femmes : c'est l'envie de trotter ; voilà pourquoi on dit plaisamment que saint Trottet, saint Caquet et saint Babil sont les plus grands patrons de ce sexe dévot |
PATIN
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Lett. t. I, p. 384, dans POUGENS |
trotter |