Citations correspondant à « babil » : 17 citations trouvées dans le Littré
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Il écoutait au maillot le babil de sa nourrice ROUSSEAU Ém. I babil
En lieu de sûreté le babil est de mise CORNEILLE l'Illusion, IV, 9 mise
Ce n'est que du babil de moine qui donne du plat de la langue PATIN Nouv. lett. t. I, p. 198, dans POUGENS plat, ate [1]
Je fais nargue au babil, et, qui plus est, ma foi, Je me moque de ceux qui se moquent de moi CORNEILLE Th. D. Bertrand de Cigarral, IV, 1 nargue
Les jeunes filles acquièrent vite un petit babil agréable ROUSSEAU Ém. v. babil
L'éloge va se placer comme de lui-même dans leur babil éternel [des académiciens] MONTESQUIEU Lett. pers. 73 babil
Epistre de jeu se faict par joieulx langaige, risible, faisant plaisant babil ou dicacité FABRY Art de rhetor. I, f° 109, verso. dicacité
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité Ont ensemble étroit parentage LA FONTAINE ib. X, S. imprudence
En lieu de sûreté le babil est de mise ; Mais ici ne songeons qu'à nous ôter de prise CORNEILLE l'Illus. com. IV, 9 prise
Autant vaut employer le babil à des sujets utiles qu'à battre sans raison la campagne ROUSSEAU Hél. VI, 11 campagne
Voici quatre paroles sans plus, pour opposer à tout le babil de cette insolente politique GUEZ DE BALZAC 4e disc. sur la cour. plus
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité Ont ensemble étroit parentage ; Ce sont enfants tous d'un lignage LA FONTAINE Fabl. X, 3 curiosité
Imprudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage ; Ce sont enfants tous d'un lignage LA FONTAINE Fabl. X, 3 lignage [2]
Impudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage, Ce sont enfants tous d'un lignage LA FONTAINE Fabl. x, 3 parentage
Riches, pour tout mérite, en babil importun, Inhabiles à tout, vides de sens commun MOLIÈRE Femm. sav. IV, 3 inhabile
Riches, pour tout mérite, en babil important, Inhabiles à tout, vides de sens commun MOLIÈRE Femm. sav. IV, 3 sens [1]
Ce ne sont pas toujours les pardons [cérémonies d'église] qui font aller les femmes : c'est l'envie de trotter ; voilà pourquoi on dit plaisamment que saint Trottet, saint Caquet et saint Babil sont les plus grands patrons de ce sexe dévot PATIN Lett. t. I, p. 384, dans POUGENS trotter