Citations correspondant à « effraie » : 16 citations trouvées dans le Littré
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Et je crois qu'à moins on s'effraie LA FONTAINE Fabl. I, 12 moins
Et bien que je m'effraie avec peu de justice CORNEILLE Poly. II, 3 justice
Il veut les rappeler [ses chevaux], et sa voix les effraie RACINE Phèd. V, 6 effrayer
Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie PASCAL Pens. art. XXV, 17, édit. HAVET espace
Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie PASCAL Pens. XXV, 17 bis. silence
Il veut les rappeler [ses chevaux emportés], et sa voix les effraie RACINE Phèdre, V 6 rappeler
On mène un coursier ombrageux à l'objet qui l'effraie, afin qu'il n'en soit plus effrayé ROUSSEAU Hél. IV, 14 ombrageux, euse
Quand je considère la petite durée de ma vie, absorbée dans l'éternité précédant et suivant.... je m'effraie.... PASCAL ib. art. XXV, 16 éternité
Loin de nous la fable des enfers et de l'Élysée, et tous ces récits mensongers dont la superstition effraie les méchants DIDEROT Opin. des anc. philos. (épicurisme). mensonger, ère
J'avance que ce peuple [les Indiens] dont nous tenons les échecs, le trictrac.... est malheureusement d'une superstition qui effraie la nature VOLTAIRE Lett. Peakock, 8 déc. 1767 trictrac
En approchant de Bologne, on est frappé de loin par deux tours très élevées, dont l'une surtout est penchée d'une manière qui effraie la vue STAËL Cor. XIX, 7 penché, ée
La louange agréable est l'âme des beaux vers ; Mais je tiens, comme toi, qu'il faut qu'elle soit vraie, Et que son tour adroit n'ait rien qui nous effraie BOILEAU Ép. IX adroit, oite
La louange agréable est l'âme des beaux vers ; Mais je tiens comme toi qu'il faut qu'elle soit vraie, Et que son tour adroit n'ait rien qui nous effraie BOILEAU ib. IX louange
Ce serait à ceux qui ont des millions de quarante écus de rente, à se charger de ce grand ouvrage [amener l'Yvette à Paris] ; mais l'incertitude du succès les effraie, le travail les rebute, et les filles de l'opéra l'emportent sur les naïades de l'Yvette VOLTAIRE Lett. de Parcieux, 17 juin 1768 naïade
Abîmé dans l'infinie immensité.... je m'effraie et m'étonne de me voir ici plutôt que là ; car il n'y a point de raison pourquoi ici plutôt que là, pourquoi à présent plutôt que lors PASCAL Pens. XXV, 16, édit. HAVET lors
Le cher correspondant est supplié de vouloir bien faire mettre à la poste tous ces petits pistolets de poche [petits écrits] ; il paraît par tout ce qui nous revient, qu'on ne tire pas toujours sa poudre aux moineaux, et qu'on effraie quelquefois les vautours VOLTAIRE Lett. Bordes, 4 avr. 1768 poudre