Chasser les possesseurs et fonder des États |
VOLTAIRE
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Tancr. I, 1 |
fonder |
Puis-je sur ton récit fonder quelque assurance ? |
RACINE
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Brit. III, 6 |
assurance |
Voilà ce qui doit fonder votre tranquillité |
SÉVIGNÉ
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422 |
fonder |
Puis-je sur ton récit fonder quelque assurance ? |
RACINE
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Brit. III, 6 |
fonder |
Je pourrais fonder ce prologue Sur gens de tous états.... |
LA FONTAINE
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Fabl. VII, 14 |
fonder |
La grande part qu'il a eue à fonder une institution si véritablement ecclésiastique [l'Oratoire] |
BOSSUET
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Bourgoing. |
institution |
N'avoue-t-il pas lui-même qu'il serait ridicule de fonder la constitution de l'État sur des maximes éteintes ? |
ROUSSEAU
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Polysynodie, jugement. |
éteint, einte |
C'est ce qui fait pour vous, et sur ces conséquences Votre amour doit fonder de grandes espérances |
MOLIÈRE
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Éc. des m. I, 6 |
faire [1] |
Les rois ne laissèrent pas de bâtir de magnifiques églises, de fonder de riches évêchés, de repousser des ennemis puissants, de faire des conquêtes importantes |
RAYNAL
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Hist. phil. IV, 17 |
fonder |
Le caractère germanique sur lequel devrait se fonder la force de tous, est morcelé comme la terre même qui a tant de différents maîtres |
STAËL
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Allem. I, 2 |
morcelé, ée |
C'est lui [Enfantin] qui, en forçant les ressorts, en soulevant des problèmes inutiles et dangereux, en poussant à la mysticité sensuelle et à une sorte de convulsionnarisme, contribua le plus à la dissolution de l'Église qu'il prétendait fonder |
JANET
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Rev. des Deux-Mondes, 1er oct. 1876, p. 587 |
convulsionnarisme |
Rien n'est plus propre à nourrir, si l'on peut parler ainsi, la réputation d'un homme de lettres et quelquefois même à la fonder, au moins pour un temps, qu'un grand commerce épistolaire |
D'ALEMBERT
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Éloges, Bouhier. |
épistolaire |
Du fond des Indes jusqu'aux extrémités de l'Europe, quiconque se trouve ou se met en droit de parler avec autorité à la populace peut fonder une secte, et c'est ce qu'on a vu dans tous les temps |
VOLTAIRE
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Russie, I, 5 |
fonder |
Tant qu'on ne voudra point fonder sur une promesse certaine une autorité infaillible qui arrête la pente des esprits.... la religion où il y aura le moins de mystères sera nécessairement la plus suivie |
BOSSUET
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6e avertissement, III, 32 |
mystère |
Il [Eleus Hippias] feut si curieux d'apprendre encore à faire sa cuisine, et son poil, ses robbes, ses souliers, ses brages, pour se fonder en soy autant qu'il pourroit et soubstraire au secours estrangier |
MONTAIGNE
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IV, 97 |
brague |
Cette maxime est nouvelle et assez sévère, et je ne l'ai pas toujours gardée ; mais j'estime qu'elle sert beaucoup à fonder une véritable unité d'action, par la liaison de toutes celles qui concurrent dans le poëme |
CORNEILLE
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Disc. du poëme dram. |
concurrer |
On tolère quelques asiles pour de vieilles filles à Bahia et à Rio-Janeiro ; mais jamais il ne fut permis, dans le Brésil, de fonder aucun couvent pour des religieuses |
RAYNAL
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Hist. phil. IX, 14 |
couvent |
La Phénicienne Didon, soeur de Pygmalion, ayant quitté cette ville de Tyr, vint fonder la superbe ville de Carthage, en coupant un cuir de boeuf en lanières, selon le témoignage des plus graves auteurs de l'antiquité, lesquels n'ont jamais conté de fables |
VOLTAIRE
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Princ. de Babyl. X |
lanière |
Pendant que l'un [le cardinal de Richelieu] formait dans son esprit les grands desseins... l'autre [sa nièce, Mme d'Aiguillon] songeait au moyen de soutenir des hôpitaux chancelants, de fonder des missions dans le royaume et hors du royaume |
FLÉCHIER
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Aiguillon. |
mission |
Dans un État libre où l'on vient d'usurper la souveraineté, on appelle règle tout ce qui peut fonder l'autorité sans bornes d'un seul, et on nomme trouble, dissension, mauvais gouvernement, tout ce qui peut maintenir l'honnête liberté des sujets |
MONTESQUIEU
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Rom. 13 |
règle |
En attendant que vous veniez faire votre entrée dans votre nouvelle ville qu'il est si difficile de fonder.... avant que je vous présente le vin de ville, le plus détestable vin qu'on ait jamais bu |
VOLTAIRE
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Lett. Mme de Choiseul, 9 avril 1770 |
vin |
Il ne sert de rien, pour expliquer la prescience, de mettre un concours général de Dieu, dont l'action et l'effet soient déterminés par notre choix ; car ni le concours ainsi entendu, ni la volonté de le donner n'ont rien de déterminé, et par conséquent ne servent de rien à faire entendre comme Dieu connaît les choses particulières ; de sorte que, pour fonder la prescience universelle de Dieu, il faut lui donner des moyens certains par lesquels il puisse tourner notre volonté à tous les effets particuliers qu'il lui plaira d'ordonner |
BOSSUET
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Lib. arb. 3 |
prescience |