La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie ; de l'une à l'autre le pas est glissant ; le mensonge seul en fait la différence ; si on l'ajoute à la finesse, c'est fourberie |
LA BRUYÈRE
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VIII |
fourberie |
Qui peut en fourberie être si fort que toi ? |
REGNARD
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Légat. IV, 2 |
fort, orte |
Vive la fourberie et les fourbes aussi ! |
MOLIÈRE
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l'Ét. I, 9 |
fourberie |
S'il est réservé, nous l'accusons de dissimulation et de fourberie |
BOURDALOUE
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Homél. sur l'aveugle-né, Domin. t. IV, p. 481 |
réservé, ée |
La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie ; de l'une à l'autre le pas est glissant |
LA BRUYÈRE
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VIII |
finesse |
La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie ; de l'une à l'autre le pas est glissant |
LA BRUYÈRE
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VIII |
glissant, ante |
Le pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus |
MOLIÈRE
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Fourb. III, 7 |
attraper |
On ne trompe point en bien, et la fourberie ajoute la malice au mensonge |
LA BRUYÈRE
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11 |
bien [1] |
Le pendard de Scapin, par une fourberie, m'a attrapé cinq cents écus |
MOLIÈRE
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Scapin, III, 7 |
pendard, arde |
Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie |
MOLIÈRE
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Mis. I, 1 |
fourberie |
Quelques autres qui n'y entendent rien [à la médecine] que de la charlatanerie, des secrets et de la fourberie |
PATIN
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Lett. t. II, p. 201 |
secret [2] |
C'est lui [Antoine Aubri] qui le premier fit connaître la fourberie de l'auteur du testament politique du cardinal de Richelieu |
VOLTAIRE
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Louis XIV, Écrivains. |
testament |
La fourberie des oracles était trop grossière pour n'être pas enfin découverte par mille différentes aventures |
FONTENELLE
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ib. II, 7 |
oracle |
Je dois quatre cents francs ! c'est une fourberie.... Je ne sais pas, au vrai, si vous les lui devez, Mais il me les a, lui, mille fois demandés |
REGNARD
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Légat. V, 7 |
demander |
Il me semble que c'est condamner bien faiblement une fourberie et une perfidie aussi noires que celle-ci, dont le succès le plus heureux ne peut couvrir l'horreur et qui ne peuvent être assez détestées |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvres, t. VI, p. 189, dans POUGENS |
détesté, ée |
Le seul vice que je connaisse dans l'univers est l'avarice ; tous les autres, quelque nom qu'on leur donne, ne sont que des degrés de celui-ci ; c'est le Protée de tous les vices ; analysez la vanité, l'orgueil, l'ambition, la fourberie, la tartuferie, le scélératisme, tout cela se résout en ce subtil élément, le désir d'avoir |
DIDEROT
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dans LAVEAUX |
scélératisme |