Il ne songeait plus qu'à Psyché ; Psyché devait faire son unique joie ; résolutions d'un nouvel amour ; les maris ont de ces retours, mais ils les font peu durer |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 202 |
retour |
Il noya de pleurs l'une des mains de Psyché |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 206 |
noyer [2] |
Devant que l'Amour fût le mari de Psyché, c'était son amant |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 136 |
devant |
Je me rends, dit-elle, Psyché ; oubliez le mal que je vous ai fait |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 212 |
rendre |
Voilà Psyché fort embarrassée ! deux curiosités à la fois ! y a-t-il femme qui y résistât ? |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 63 |
curiosité |
Laissons cela, Zéphyre, et me dis si tes yeux Ne trouvent pas Psyché la plus belle du monde |
MOLIÈRE
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Psyché, III, 1 |
me |
et Phryné Non que Psyché ne pût se passer de ces choses [de toilette], elle n'était pas de ces conquérantes à qui il faut un peu d'aide |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 70 |
conquérant [2] |
Par passe-temps un cardinal oyoit Lire les vers de Psyché, comédie ; Et, les oyant, pleuroit et larmoyoit |
ROUSSEAU J.-B.
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Épigr. I, 8 |
larmoyer |
L'autre [soeur de Psyché] avait des réparations à faire de tous les côtés ; le bain y fut employé, les chimistes, les atourneuses |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 151 |
atourneuse |
L'autre [soeur de Psyché] avait des réparations à faire de tous les côtés ; le bain y fut employé, les chimistes, les atourneuses |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 151 |
chimiste |
Quand Psyché se vit dans les airs, en si mauvaise compagnie que celle-là [les Furies], un tremblement la saisit ; ses cheveux se hérissèrent |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 171 |
tremblement |
Livrer Psyché aux désirs d'un monstre ? y avait-il de la justice à cela ? aussi les parents de la belle doutèrent longtemps s'ils obéiraient |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 30 |
douter |
Ce fut beaucoup de déplaisir à Psyché de se voir excluse d'un asile où elle aurait cru être mieux venue qu'en pas un autre qui fût au monde |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 156 |
exclu, ue |
Si Psyché n'est à moi, je ne suis plus l'Amour ; Oui, je romprai mon arc, je briserai mes flèches, J'éteindrai jusqu'à mon flambeau ; Je laisserai languir la nature au tombeau |
MOLIÈRE
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Psyché, V, 6 |
flambeau |
D'autres fois Psyché se divertissait à entendre un défi de rossignols, ou à voir un combat naval de cygnes, des tournois et des joutes de poissons |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 55 |
joute |
Je ne décrirai point ni leur douleur amère, Ni les pleurs de Psyché, ni les cris de sa mère Qui du fond des rochers renvoyés dans les airs.... |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 34 |
ni |
Psyché était honteuse de son peu d'amour, toute prête de réparer cette faute, si son mari le souhaitait, et quand même il ne le souhaiterait pas |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 85 |
prêt, ête [1] |
On dit que Psyché lui dispute [à Venus] la prééminence des charmes ; c'est justement le moyen de la rendre furieuse ; sa concurrente fera fort bien de ne pas tomber entre ses mains |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 117 |
concurrent, ente |
Psyché leur fit [à des jeunes filles] un petit compliment ; à quoi elles répondirent par l'incarnat qui leur monta aussitôt aux joues |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 121 |
incarnat, ate |
Lorsque Psyché alla à cette fontaine, le monstre se réjouissait au soleil, qui tantôt dorait ses écailles, tantôt les faisait paraître de cent couleurs |
LA FONTAINE
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Psyché, II, 177 |
écaille |
La joie de Psyché fut grande, si l'on doit appeler joie ce qui est proprement extase ; encore ce mot est-il faible, et n'exprime pas la moindre partie du plaisir que reçut la belle |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 85 |
extase |
Il la retira [Psyché] du gouffre, et, lui faisant prendre un autre chemin que celui qu'elle avait choisi, il l'éloigna de ces lieux funestes, et l'alla poser avec ses habits sur les bords d'un fleuve |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 110 |
poser |
Amour, dit la soeur de Psyché, me voilà venue ; notre étourdie de cadette m'a assurée que tu voulais m'épouser.... je me doutais bien que tu la répudierais pour l'amour de moi ; car c'est une écervelée |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 151 |
écervelé, ée |
Quoique son habit [de Psyché] fût de deuil, c'était aussi un habit de noces, chargé de diamants en beaucoup d'endroits, et qui avait consumé deux années du revenu de son père |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 141 |
habit |
Si vous saviez, Psyché, la cruelle aventure Que par là vous vous attirez |
MOLIÈRE
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Psy. IV, 3 |
aventure |
Nos deux travesties se trouvèrent en leurs nouveaux accoutrements, comme si Psyché n'eût fait toute sa vie autre chose qu'être bergère, et la bergère qu'être princesse |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 142 |
travesti, ie |
Elle [Psyché] se sentit enlever en l'air ; d'abord elle se tint pour perdue.... c'était le Zéphire qui incontinent la tira de peine et lui dit l'ordre qu'il avait de l'enlever de la sorte |
LA FONTAINE
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Psyché, I, p. 35 |
zéphire |
Je sais qu'il est difficile d'y aborder [en un lieu] ; mais cela n'est point impossible ; Psyché n'a point d'ailes, ni nous non plus ; nous nous y rencontrons cependant |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 135 |
rencontrer |
Les gens qu'avait envoyés Vénus pour se saisir d'elle [Psyché], ayant rendu à leur reine un fort mauvais compte de leur recherche, cette déesse ne trouva point d'autre expédient que de faire trompeter sa rivale |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 146 |
trompeter |
Quand elle fut dans la tour et qu'elle se présenta à la porte, les épines qui la bouchaient et qui s'étaient d'elles-mêmes détournées pour laisser passer Psyché la première fois, ne la reconnaissant plus [elle était devenue noire], l'arrêtèrent |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 200 |
reconnaître |
Commençons par ce corps d'albâtre qu'il [l'Amour] appelle le temple de la blancheur ; prenez vos scions, filles de la Nuit, et me l'empourprez si bien [le corps de Psyché], que cette blancheur ne trouve pas même un asile en son propre temple |
LA FONTAINE
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Psyché, II, p. 173 |
scion |