Citations correspondant à « quinte » : 22 citations trouvées dans le Littré
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Le cromorne fait la partie du cor anglais et se trouve à la quinte au-dessous du hautbois ; il est à anche comme ce dernier, et, celui-ci étant à l'unisson de la trompette, le cromorne donne aussi la quinte au-dessous de la trompette, et non l'unisson de la trompette, comme le dit l'Académie LEGOARANT cromorne
D'onaîtront deux consonnances, une douzième et une quinte DESCARTES Mus. douzième
Tiens, je suis bien tenté de te bailler une quinte major MOLIÈRE Jal. du Barb. 5 quinte [1]
Sur mes cinq coeurs portés la dame arrive encor, Qui me fait justement une quinte major MOLIÈRE Fâch. II, 2 majeur, eure
Sur mes cinq coeurs portés la dame arrive encor, Qui me fait justement une quinte major MOLIÈRE Fâch. II, 2 quinte [1]
Il [Pythagore] entendit des forgerons qui travaillaient ; les sons de leurs marteaux rendaient l'octave, la quarte et la quinte DIDEROT Opin. des anc. philos. (Pythagorisme). quinte [1]
La quinte ou banlieue formait autour du Mans une ceinture d'environ 37 paroisses, dont le rayon variait de 9 à 17 kilomètres H. CHARDON dans le Bulletin de la société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, t. XVIII, p. 425 quinte [4]
On ne sait point précisément dans quel temps Quinte Curce a vécu ; c'est le sujet d'une grande dispute parmi les savants ROLLIN Hist. anc. liv. XXV, ch. II, art. 2 dispute
Je n'ai pas fait difficulté de mettre lié et garrotté dans ma traduction de Quinte-Curce, et messieurs de l'Académie ont trouvé ce mot bon, et ne l'ont noté ni de vieux ni de bas VAUGELAS Nouv. rem. p. 277, dans POUGENS garrotté, ée [1]
Si on en pince une [des cordes du luth], celles qui sont plus élevées qu'elle d'une octave ou d'une quinte tremblent et résonnent d'elles-mêmes DESCARTES Musique, Consonnances. quinte [1]
Sa traduction de Quinte-Curce [de Vaugelas], qui parut en 1646, fut le premier bon livre écrit purement ; et il s'y trouve peu d'expressions et de tours qui aient vieilli VOLTAIRE Louis XIV, 32 tour [2]
L'autre ouvrage considérable et qui n'est pas encore imprimé, est la traduction de Quinte-Curce, sur laquelle il [Vaugelas] avait été trente ans, la changeant et la corrigeant sans cesse PELLISSON Hist. Acad. t. I, p. 300, dans POUGENS être [1]
Je sors d'une quinte si violente, que Mlle d'Aumale et Mlle de la Tour étaient en pleurs MAINTENON Lett. à Mme de Caylus, 28 nov. 1716 sortir [1]
Supposons que j'aie besoin de toute la dureté du triton, ou de toute la fadeur de la fausse quinte ROUSSEAU Lett. sur la mus. franç. triton [2]
Un troisième son qui, divisant la quinte en deux autres intervalles, en modifiera nécessairement l'effet par celui des deux tierces dans lesquelles je la résous ROUSSEAU Lett. sur la mus. franç. résoudre
Êtes-vous bien assuré que Quinte-Curce ait vécu sous Tibère ? il y en a qui prétendent que c'est sous Auguste, poussés à cela par sa belle latinité PATIN Lettres, t. II, p. 558 latinité
M. de Baillou a fort parlé, en ses Epidémies, d'une certaine toux à laquelle sont sujets les petits enfants, que les Parisiens appelent une quinte, quod quinta quaque hora fere videatur recurrere PATIN Lett. à Spon, 18 janv. 1644 quinte [2]
J'ai employé le mot de souvenance dans mon Quinte-Curce ; cependant ce terme a été depuis condamné comme vieux par l'Académie ; il faut dire souvenir en prose, mais en vers souvenance est bon VAUGELAS Nouv. Rem. p. 438, dans POUGENS souvenance
Il n'en est aucune [lame] dont les sons laissent entre eux un intervalle de plus d'une tierce majeure, tandis que, parmi les lames de cristal, il en est dont les deux sons sont à la quinte l'un de l'autre SAVART Instit. Mém. scienc. t. IX, p. 449 quinte [1]
Les pires des ennemis, disait sagement cet ancien [Quinte-Curce], ce sont les flatteurs, et j'ajoute avec assurance que les pires de tous les flatteurs ce sont les plaisirs BOSSUET Sermons, Am. des plaisirs, 1 pire
L'octave s'appelait alors harmonie, parce qu'elle renfermait la quarte et la quinte, c'est-à-dire toutes les consonnances ; et, comme ces intervalles se rencontrent plus souvent dans l'octacorde que dans les autres instruments, la lyre octacorde fut regardée, et l'est encore, comme le système le plus parfait pour le genre diatonique BARTHÉLEMY Anach. ch. 27 octacorde
Ce qui se passe à l'égard de la voix, a lieu quant à l'effet produit par le jeu du cornet : si on le joue sans le nasard, il rend un son analogue à celui d'une personne qui chanterait en se pinçant le nez ; mais, lorsqu'on l'ajoute, le son prend un autre caractère et s'éclaircit comme la voix, lorsqu'on lui donne un libre passage par les fosses nasales ; il y a donc lieu de croire que c'est par analogie avec ce phénomène, qu'on a donné le nom de nasard au jeu de quinte dans la composition du cornet, et non parce qu'il aurait un timbre nasillard RORET Manuel du fact. d'orgue, III, p. 560 nasard