Citations correspondant à « repaître » : 13 citations trouvées dans le Littré
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De quelles chimères un coeur corrompu n'est-il pas capable de se repaître ? MASSILLON Car. Avenir. chimère
Quelque pauvre enamourée va s'y repaître de doux souvenirs COURIER Lett. II, 286 enamouré, ée
Se repaître plutôt l'esprit de la vanité des paroles que de la solidité des choses MALEBRANCHE Rech. vér. I, 18 repaître
Oser lui préférer de légères douceurs, C'est d'une viande creuse aisément se repaître FONTENELLE Poésies div. Oeuvres, t. X, p. 387, dans POUGENS creux, creuse [1]
Le monde est trop éclairé pour se repaître plus longtemps d'incompréhensibilités qui répugnent à la raison RAYNAL Hist. phil. VIII, 28 incompréhensibilité
Le lion rugit-il dans une forêt, sans qu'il ait trouvé de quoi repaître sa faim ? SACY Bible, Amos, III, 4 rugir
Mais, seigneur Trufaldin, songez-vous que peut-être Ce monsieur l'étranger a besoin de repaître ? MOLIÈRE l'Ét. IV, 3 repaître
Parce qu'il lui fallait faire [à M. le Prince] ce jour-là trente-cinq lieues sur les mêmes chevaux, la nécessité de repaître le fit retarder de quelques heures LA ROCHEFOUCAULD Mém. 235 repaître
Cet éclat et ces honneurs dont le monde est si jaloux et dont il cherche à repaître si agréablement son orgueil.... BOURDALOUE Pensées, t. I, p. 227 agréablement
Viens voir mourir ta soeur dans les bras de ton père, Viens repaître tes yeux d'un spectacle si doux CORNEILLE Hor. IV, 7 repaître
Pour contenter une sainte ardeur de l'entendre, et pour se repaître de sa doctrine BOURDALOUE 6e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 8 repaître
Que ne peut ma haine avec un plein loisir Animer les bourreaux qu'elle saurait choisir, Repaître mes douleurs d'une mort dure et lente, Vous la rendre à la fois et cruelle et traînante ! CORNEILLE Théod. v, 6 traînant, ante
Ses peuples [de la Prusse] accoururent sur notre passage pour contempler nos blessures.... il fallut repaître leurs avides regards de nos misères, et, traînant notre infortune au travers de leur odieuse joie, marcher sous l'insupportable poids d'un malheur haï SÉGUR Hist. de Nap. XII, 5 haï, ïe [1]