| Je voudrais bien savoir quel est le Sosie qui me fait honnir en vers, pendant qu'on m'inquiète en prose ; ce Sosie m'a bien la mine d'être l'auteur de l'épître à Rousseau, si longue et si inégale |
VOLTAIRE
|
Lett. Thiriot, 5 mai 1738 |
sosie |
| Tu m'oses soutenir que Sosie est ton nom ? |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
soutenir |
| C'est moi qui suis Sosie enfin, de certitude |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
certitude |
| Je lui donne.... congé d'être Sosie |
MOLIÈRE
|
Amph. III, 10 |
congé |
| C'est moi qui suis Sosie, et tout Thèbes l'avoue |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
tout, toute |
| Je ne saurais nier.... Que tu ne sois Sosie, et j'y donne ma voix |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
voix |
| Sosie : Ah ! ah ! c'est tout de bon. - Mercure : Non, ce n'est que pour rire, Et répondre à tes quolibets |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
quolibet |
| Sosie de la livrée a passé par une petite recette à une sous-ferme |
LA BRUYÈRE
|
VI |
sous-ferme |
| Amphitryon : Quels contes ! - Sosie : Non, monsieur, c'est la vérité pure |
MOLIÈRE
|
Amph. II, 1 |
vérité |
| Non, c'est assez d'un seul [Sosie], et je suis obstiné à ne point souffrir de partage |
MOLIÈRE
|
Amph. III, 7 |
partage |
| Cléanthis : Ah ! ah ! tu t'en avises, Traître, de t'approcher de nous ! - Sosie : Mon Dieu ! qu'as-tu ? toujours on te voit en courroux |
MOLIÈRE
|
Amph. II, 3 |
tu [1] |
| Tes coups n'ont point en moi fait de métamorphose, Et tout le changement que je trouve à la chose, C'est d'être Sosie battu |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
métamorphose |
| Sosie de la livrée a passé par une petite recette à une sous-ferme, et par les concussions.... il s'est enfin, sur les ruines de plusieurs familles, élevé à quelque grade |
LA BRUYÈRE
|
VI |
livrée [1] |
| Sosie de la livrée a passé par une petite recette à une sous-ferme : et par les concussions, la violence et l'abus qu'il a fait de ses pouvoirs, il s'est enrichi sur les ruines de plusieurs familles |
LA BRUYÈRE
|
VI |
concussion |
| Et peux-tu faire enfin, quand tu serais démon, Que je ne sois pas moi, que je ne sois Sosie |
MOLIÈRE
|
ib. |
moi |
| Que te reviendrait-il de m'enlever mon nom, Et peux-tu faire enfin, quand tu serais démon, Que je ne sois pas moi, que je ne sois Sosie ? |
MOLIÈRE
|
Amph. I, 2 |
revenir |
| Je souffre bien que tu le sois [Sosie], Souffre aussi que je le puisse être |
MOLIÈRE
|
Amph. III, 7 |
souffrir |
| Et, par une juste union, Joignons le malheureux Sosie Au malheureux Amphitryon |
MOLIÈRE
|
Amph. III, 7 |
union |