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énonciation

nf (é-non-si-a-sion)
  • 1Action d'énoncer par la parole ou dans un écrit ; les termes mêmes qui énoncent. Énonciation de telle ou telle clause. Une énonciation ambiguë. Une simple énonciation dans les choses anciennes est un titre. [Patru, Plaid. 2, dans RICHELET] On y voit seulement [dans les statuts de l'Académie française] que les académiciens doivent être assemblés au nombre de vingt pour l'élection et la déposition d'un académicien ; cela n'est qu'une simple énonciation qui ne leur donne aucun droit de juridiction. [Furetiére, Factums, t. I, p. 201] La pensée, tant qu'elle n'est que dans notre esprit, sans aucun égard à l'énonciation, n'a besoin ni de bouche, ni de langue, ni du son des syllabes. [Du Marsais, Oeuvres, t. v, p. 5] On n'aurait à placer dans les titres nouveaux que les noms et l'énonciation de la somme nette des intérêts annuels. [Montesquiou, Rapport, 27 août 1790, p. 18]
  • 2Synonyme de proposition. Une énonciation, affirmative ou négative, parfaite, est un axiome. [Diderot, Opinions des anciens philosophes] Dès que l'ensemble des mots énonce un sens, il fait une proposition ou une énonciation. [Du Marsais, Oeuv. t. IV, p. 322] L'énonciation est une proposition qui affirme ou nie quelque chose. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
  • 3La manière de s'énoncer. Toute sa personne [de Barbezieux], ses manières et son énonciation aisée avaient la force de l'éloquence. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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