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éprendre (s')

vpron (é-pran-dr'), je m'éprends, nous nous éprenons ; je m'éprenais ; je m'épris ; je m'éprendrai ; je m'éprendrais ; éprends-toi ; que je m'éprenne, que nous nous éprenions ; que je m'éprisse ; m'éprenant ; épris
  • 1Se mettre à, s'attacher à, en parlant du feu. Si quelquefois le feu s'éprend en ces corps. [Descartes, Météor. 2]
  • 2 Fig. Se laisser entraîner par quelque passion, quelque sentiment. Il s'est épris d'une belle passion pour cette femme. On a touché mon âme, et mon coeur s'est épris. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Ah ! lorsqu'elle m'a vu, si son âme surprise, D'une ombre de pitié du moins s'était éprise. [Voltaire, Les Scythes] Je m'épris pour elle de l'inclination la plus tendre. [Marivaux, La Vie de Marianne, ou les aventures de Madame la comtesse de ***] Qu'il étudie les plus grands maîtres, qu'il s'éprenne davantage de la simplicité. [Diderot, Salons de peinture]
  • 3 vt Éprendre, inspirer amour, amitié. Et l'amour qui pour lui m'éprit si follement. [Corneille, Mélite] Beauté, le cher souci de tant de beaux esprits, Qui d'une douce flamme avez mon coeur épris. [Racan, Berg. II, 5] Sa vertu, sa douceur, sa politesse, tout m'avait épris de lui. [Saint-simon, dans GODEFROY, Gloss. de Corn.]

REMARQUE

Éprendre, v. actif, qui n'est pas dans l'Académie, ne se trouve qu'au figuré, et est très bon.

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