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échiner

vt (é-chi-né)
  • 1Rompre l'échine.
  • 2Tuer dans une mêlée, dans une déroute. Les paysans échinèrent tous les fuyards.

    Familièrement. Se faire échiner, se dit d'une troupe de guerre qui, dans un combat, essuie de grandes pertes. Ce régiment s'est fait échiner à l'attaque de la redoute.

  • 3Échiner de coups, assommer quelqu'un. On vous happe notre homme, On vous l'échine, on vous l'assomme. [La Fontaine, Fables]

    Absolument. De ces gens qui ne parlent que d'échiner. [Molière, Les fourberies de Scapin]

  • 4S'échiner, vpron Se rompre l'échine.

    Fig. S'excéder de fatigue, se donner beaucoup de peine. Qu'il a de mal ! ah ! sans doute il s'échine ; Il est souvent debout toute la nuit ; Comme il conduit, disons-nous, sa machine [sa place, sa fonction] ! - C'est sa machine, amis, qui le conduit. [Pons, (de Verdun), Contes et poésies diverses, p. 76]

REMARQUE

Le peuple prononce volontiers échigner. Mes enfants, on ne vous défend pas de poursuivre les ennemis quand ils s'enfuiront, mais je ne veux pas que vous alliez vous faire échigner mal à propos sur la contrescarpe de leurs autres ouvrages [paroles de Vauban]. [Racine, Lett. à Boileau, 15 juin 1692]

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