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épeler

vt (é-pe-lé. La syllabe pe prend deux ll, quand la syllabe qui suit est muette : j'épelle, j'épellerai ; on trouve aussi l'accent grave ; j'épèle, j'épèlerai)
  • Nommer les lettres qui composent un mot et en former des syllabes en les assemblant. Épeler un mot. En épelant le doux nom de patrie Je tressaillais d'horreur pour l'étranger. [Béranger, Déesse.]

    Absolument. Cet enfant commence à épeler. Il épelle assez bien. François Xavier, obligé de se servir d'un truchement [au Japon], ne fit pas d'abord de grands progrès : Je n'entends point ce peuple, dit-il dans ses lettres, et il ne m'entend point ; nous épelons comme des enfants. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Esprit qui tient le livre où l'innocence épèle. [Hugo, Les feuilles d'automne]

    Lire avec difficulté. Le vieux prêtre se courbe, et, n'y voyant qu'à peine, À ce jour ténébreux épèle un livre obscur. [Hugo, Les chants du crépuscule]

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