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épuisé, ée

part. passé. (é-pui-zé, zée)
  • 1Mis à sec. Des ruisseaux épuisés pour les arrosements. Il sent tarir ses jours comme une onde épuisée, Et son dernier soleil a lui. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]

    Fig. Votre père attendait que ma colère fût épuisée. [Fénelon, Télémaque]

    Un esprit épuisé, une imagination épuisée, un esprit, une imagination qui ne peut plus produire. Après six mille ans d'observations, l'esprit humain n'est pas épuisé ; il cherche, et il trouve encore, afin qu'il connaisse qu'il peut trouver jusqu'à l'infini. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même]

  • 2Terre épuisée, terre à laquelle on a trop fait produire sans la restaurer par l'engrais. L'homme de génie est celui qui enfonce le soc de la charrue dans un terrain qu'on n'a qu'effleuré avant lui, et qui sait par là rendre fécond un sol que l'on croit épuisé. [Marmontel, Éléments de littérature]

    Fig. Leurs États et d'argent et d'hommes épuisés. [Corneille, La mort de Pompée] À t'en payer le prix ma fortune épuisée. [Voltaire, Zaïre]

  • 3Édition épuisée, édition dont tous les exemplaires ont été vendus par l'éditeur.
  • 4Affaibli. Des soldats épuisés par les privations. Si les sens épuisés manquaient à la vieillesse. [Voltaire, Les Scythes] L'on y montre encore la pierre sur laquelle on prétend qu'elle [Cérès] s'assit épuisée de fatigue. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]

    Absolument. C'est un homme épuisé, c'est un homme qui n'a plus les forces physiques ou morales.

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