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étayer

vt (é-tè-ié), j'étaye, tu étayes, il étaye ou étaie, nous étayons, vous étayez, ils étayent ou étaient ; j'étayais, nous étayions, vous étayiez ; j'étayai ; j'étayerai, ou étaierai, ou étaîrai ; j'étayerais, ou étaierais, ou étaîrais ; étaye, étayons ; que j'étaye, que nous étayions, que vous étayiez, qu'ils étayent ; que j'étayasse ; étayant ; étayé
  • 1Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur.

    Fig. Je ne voudrais pas qu'on allât faire un usage indiscret d'un ressort si bas [la gourmandise], ni étayer d'un bon morceau l'honneur de faire une belle action. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Et du nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos droits. [Chénier M. J. Gracq. II, 3]

  • 2S'étayer, vpron Se soutenir sur un étai, sur un bâton. Le vieux devin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne. [Malfil. Narcisse, II]

    Fig. En vain, pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux. [Delavigne, Les vêpres siciliennes]

    Se soutenir l'un l'autre. La richesse et le crédit s'étayent mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans l'autre. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Ces possessions formaient quatre masses trop éloignées les unes des autres pour s'étayer mutuellement. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

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