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étrécir

vt (é-tré-sir)
  • 1Rendre plus étroit. Étrécir un habit. Qui servent à élargir et à étrécir les entrées. [Descartes, Pass. I, 15] Il prit les habits de Ragotin et il en étrécit le pourpoint et les chausses. [Scarron, Le Roman comique]

    Aujourd'hui on dit plus souvent rétrécir, qui n'est pas aussi exact.

    Terme de manége. Étrécir un cheval, le ramener graduellement sur un terrain étroit.

  • 2 Fig. De peur que les peines n'étrécissent le coeur que Dieu veut dilater. [Bossuet, Lett. abb. 208]
  • 3S'étrécir, vpron Devenir plus étroit. Cette toile s'étrécira au blanchissage. Le chemin va en s'étrécissant. Sa gorge enfle, et du sang dont le cours s'épaissit, Le passage se ferme ou du moins s'étrécit. [Corneille, Attila] La glotte s'élargit ou s'étrécit selon les tons qu'elle doit former. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même] tantôt ces bandes [de la planète Saturne] s'étrécissent, tantôt elles s'élargissent. [Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des Mondes] La prunelle s'étrécit ou s'élargit à une lumière plus forte ou plus faible. [Buffon, De l'enfance.]

    Fig. Devenir plus intime. Depuis ce temps naquit une amitié entre nous qui s'est toujours étrécie. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Fig. Devenir étroit, inhabile à comprendre. L'esprit s'étrécit à mesure que l'âme se corrompt. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]

    Terme de manége. Un cheval s'étrécit lorsque, n'allant point assez au large, il perd de son terrain et s'approche trop du centre de la volte.

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