émoulu, ue
part. passé (é-mou-lu, lue) d'émoudre
- Une lame émoulue.
Combattre à fer émoulu, se disait des tournois où l'on se battait avec des armes affilées, au lieu de n'employer, suivant l'usage ordinaire, que des armes émoussées et rabattues.
Ce pas d'armes n'était pas dangereux, on n'y combattait pas à fer émoulu
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Fig. Être frais émoulu du collége, ne faire que d'en sortir.
Monsieur est frais émoulu du collége, et il vous donnera toujours votre reste
. [Molière, Le malade imaginaire]Être frais émoulu d'une chose, l'avoir étudiée tout récemment.
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