équité
nf (é-ki-té)
- 1Disposition à faire à chacun part égale, à reconnaître impartialement le droit de chacun.
La timide équité détruit l'art de régner
. [Corneille, La mort de Pompée]Dans le monde il n'est rien de beau que l'équité ; Sans elle la valeur, la force, la bonté, Et toutes les vertus dont s'éblouit la terre, Ne sont que faux brillants et que morceaux de verre
. [Boileau, Satires]Sur l'équité des dieux osons nous confier
. [Racine, Phèdre]De votre coeur, Abner, je connais l'équité
. [Racine, Athalie]Il est vrai qu'il ne fallait que de l'équité de part et d'autre ; mais la pratique de l'équité est si opposée à la nature humaine qu'elle fait les plus grands héros en morale
. [Fontenelle, Renau.]L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité
. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète] - 2La justice naturelle, par opposition à la justice légale. Les arbitres jugent plutôt selon l'équité que selon es textes.
La force tenait lieu de droit et d'équité
. [Boileau, L'art poétique]En équité, loc. adv. Conformément à l'équité, indépendamment de toute loi, de toute convention.
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