éreinter
vt (é-rin-té)
- 1Rompre ou fouler les reins, et, par extension, battre, rosser. On l'a éreinté.
- 2 Familièrement, excéder de fatigue. Il éreinte tous ses employés.
- 3 Fig. Faire perdre le crédit, la réputation, etc.
Montjeu avait la protection de M. Fouquet.... la chute de M. Fouquet l'éreinta
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Le chancelier demeura mal avec Mme de Maintenon, qui peu à peu avec les jésuites l'éreintèrent auprès du roi
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Éreinter quelqu'un, le maltraiter excessivement dans une feuille publique, dans un compte rendu.
- 4 Terme de sculpture. Défaire, gâter, détruire une étude en terre faite d'après le modèle.
- 5S'éreinter, vpron Se donner un tour de rein. Il fit un si grand effort qu'il s'éreinta.
Se fatiguer excessivement. Chaque jour je m'éreinte à ce travail.
Fig. Se maltraiter l'un l'autre par la critique. Ces journalistes se sont éreintés réciproquement.
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