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abaissé, ée

part. et adj. (a-bè-sé, sée)
  • 1S'emploie au propre et au figuré. Des regards abaissés. Une autorité abaissée. Tiens, insolente, tiens cette vue abaissée. [Rotrou, Bélisaire] Il faut, dit saint Augustin, parler d'une façon abaissée et familière pour instruire. [Fénelon, t. XXI, p. 167] L'Inde esclave et timide et l'Égypte abaissée. [Voltaire, Mah. II, 5] En reconnaissance de l'humiliation volontaire où il est réduit et où il se tient abaissé pour nous. [Bourdaloue, Pensées, t. III, p. 264] Sion, jusques au ciel élevée autrefois, Jusqu'aux enfers maintenant abaissée. [Racine, Esther] Cette fierté si haute est enfin abaissée. [Racine, Alexandre le grand]
  • 2 En termes de blason, abaissé se dit de toutes les pièces de l'écu qui se trouvent au-dessous de leur situation ordinaire : vol abaissé, chevron abaissé, pal abaissé, se disent de l'oiseau dont les ailes sont pliées ou dont le bout est tourné vers la pointe de l'écu, du chevron, du pal dont la pointe finit au coeur de l'écu.
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