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abhorré, ée

part. passé. (a-bo-rré, rrée)
  • Abhorré comme il est. Abhorré de tous. Abhorré de tout ce qui l'environne. Néron abhorré par Rome et par les provinces. Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré. [Boileau, L'art poétique] Le nom de Polyphonte est partout abhorré. [Voltaire, La méroppe française] .... Et, changeant la gloire en outrage, T'offrir un triomphe abhorré. [Lamartine, Méditations poétiques]

REMARQUE

Abhorré de, abhorré par. L'un et l'autre se disent. Plutôt de, quand abhorré est surtout considéré comme indiquant un état ; plutôt par, quand abhorré est surtout considéré comme participe passif. Néron, abhorré de ses sujets, succomba sous l'indignation générale. Néron a été abhorré par ses sujets. Plutôt de que par quand le nom n'a pas d'article : Abhorré de tous.

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