abjurer
vt (ab-ju-ré)
- 1Renoncer solennellement à. Abjurer un culte profane.
La seule chapelle royale a vu plus de trois cents convertis abjurer saintement leurs erreurs entre les mains de l'aumônier
. [Bossuet, R. d'Angleterre.]Quel spectacle que celui d'un vénérable vieillard [Galilée] abjurant à' genoux, contre le témoignage de sa propre conscience, la vérité qu'il avait prouvée avec évidence !
[Laplace, Exp. v, 4] - 2 Absolument. Des calvinistes abjurèrent lors de la révocation de l'édit de Nantes.
- 3 Fig. Abjurer ses principes. Abjurer ses erreurs. Il abjura ses préventions. Abjurer le monde. Ce prince abjura toute prudence et se perdit.
- 4S'abjurer, être abjuré. L'hérésie s'abjurait. Des erreurs peuvent s'abjurer.
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ABJURER. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Et Jesus, sollaux [soleil] de droiture, Le diable atrible et ajure, à cui com mortiex anemis Est por pechié toz [tout] hom sourpris
. [Macé, Bible en vers, f° 52, 2e col.]
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