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abolition

nf (a-bo-li-sion)
  • 1Action d'abolir. La paralysie est l'abolition du mouvement et de la sensibilité. L'abolition de l'ordre des Templiers. Y at-il rien de si grand que ce qu'il [Louis XIV] faisait pour détruire l'hérésie ? Et comptez-vous pour rien l'abolition des duels ? dit d'un air content un autre homme... ? [Montesquieu, Lettres persanes]
  • 2 En termes de droit ancien, le pardon que le prince accordait d'autorité absolue pour un crime. Abolition d'un crime et abolition d'une peine. Obtenir une abolition. Lettres d'abolition. Le duc de Bourgogne [l'assassin du duc d'Orléans] daigna prendre des lettres d'abolition. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] .... ou l'autre qui poursuit des abolitions. [Régnier, Satires] Son père [le cardinal de Bouillon] tint deux fois de son souverain la dignité de duc et pair, après avoir pensé renverser l'État, après avoir vécu d'abolitions. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 3Dans un sens qui n'est plus de la langue du droit, effacement, remise. C'est par là que Magdeleine, cette fameuse pécheresse et cette pénitente aussi célèbre, obtint l'entière abolition de tous les déréglements de sa vie, et qu'elle parvint à un degré si éminent de sainteté. [Bourdaloue, Pens. t. II, p. 165]

SYNONYME

On a cherché une différence entre abolissement et abolition ; mais il est impossible d'en trouver une qui soit fondée, si ce n'est que seul abolition se dit pour la remise d'un crime, d'une peine.

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