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abrutir

vt (a-bru-tir)
  • 1Rendre brute. Il finit par abrutir un esprit peu ouvert. Vous l'abrutiriez par cette méthode. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Il éteint et abrutit sa raison. [Massillon, Bonh.]
  • 2S'abrutir, vpron Devenir brute. Il s'est abruti par le vin. Excès où l'on s'abrutit dans les sens, où l'on éteint toutes les lumières de sa raison. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 268] A mesure qu'il s'est abruti [l'homme corrompu], il a tâché de se persuader que l'homme était semblable à la bête. [Massillon, Car. Vérité d'un avenir.]
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