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accolade

nf (a-ko-la-d')
  • 1Embrassade en jetant les bras autour du cou. Dans une accolade bien tendre Nous mêlerons nos cheveux blancs. [Béranger, Bouquet.]
  • 2Coup du plat de l'épée donné sur le cou d'un chevalier, lors de sa réception. Comme son chevalier en reçut l'accolade. [Régnier, Satires] Après avoir reçu l'accolade et l'ordre de chevalerie. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Il ne fallait point avoir reçu l'accolade pour entrer aux diètes de l'Empire. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Ce faisant, aurez l'accolade et serez reçu chevalier. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] L'officiant me chaussa les éperons en me donnant l'accolade. [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem]
  • 3Sorte de trait de cette forme { servant dans l'écriture à embrasser plusieurs objets.
  • 4 En termes de cuisine, accolade de lapereaux, deux lapereaux servis ensemble.
  • 5 Terme d'architecture. Certaines courbes qui couronnent les linteaux de portes et de fenêtres.
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