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accueil

nm (a-keull ; ll mouillées)
  • Action d'accueillir, réception que l'on fait à quelqu'un. Tout l'accueil qu'il lui fit, ce fut de lui tendre la main. Faire un brillant accueil à quelqu'un. On ne sentait point en l'approchant ces inquiétudes secrètes que forme le succès douteux de l'accueil. [Massillon, Dauphin.] Grand roi, faites leur bon accueil. [Malherbe, VI, 4] Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil ? [Malherbe, VI, 18] L'accueil gracieux qu'il recevait de vous. [Corneille, Horace] Et vos yeux la verront, par un superbe accueil, Immoler à vos pieds sa haine et son orgueil. [Corneille, La mort de Pompée] Lui faire tout le meilleur accueil qu'il vous sera possible. [Molière, L'avare] Vous ne me dites rien ? quel accueil ! quelle glace ! [Racine, Britannicus] Quel est l'étrange accueil qu'on fait à votre père ? [Racine, Phèdre] être d'un bon accueil à tout le monde. [Fléchier, Sermons de morale] Elle m'a fait sentir à ce premier accueil Autant d'humanité qu'Assur avait d'orgueil. [Voltaire, Sémiramis] ... je n'attendais pas l'accueil que je reçois. [Créb, Rhad. I, 3]

    Faire accueil, se dit toujours en bonne part et signifie faire une réception civile et honnête. A quel étrange office, amour, me réduis-tu ? De faire accueil au vice et chasser la vertu ! [Rotrou, Venceslas]

    Mon accueil, son accueil, leur accueil, signifie d'ordinaire l'accueil que je fais, qu'il fait, qu'ils font. Mais il s'est pris aussi quelquefois au sens passif pour l'accueil que je reçois, qu'il reçoit, qu'ils reçoivent. Quoi que notre faible pouvoir En votre accueil ose entreprendre. [Malherbe, III, 1]

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