affinité
nf (a-fi-ni-té)	 
- 1Degré de proximité avec la famille de celui ou de celle qu'on a épousée. L'Église a fini par déclarer empêchements dirimants de mariage tous les degrés d'affinité . [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
- 2Affinité spirituelle, alliance établie par le baptême entre parrains et marraines et leur filleul.
- 3Conformité, convenance, rapport entre plusieurs choses. Affinité de goûts. Les païens disaient que l'âme a de l'affinité avec les dieux. Les poëtes ont beaucoup d'affinité avec les orateurs. Il n'y a aucune affinité entre cette émotion et le désir . [Descartes, Méditations]Étoiles de justice, qui avez beaucoup d'affinité avec l'or . [Voltaire, Zadig, ou La destinée]
- 4En chimie, on appelle affinité la force en vertu de laquelle des molécules de différente nature se combinent ou tendent à se combiner. Il donna, en 1718, un système singulier et une table des affinités ou rapports des différentes substances en chimie ; ces affinités firent de la peine à quelques-uns qui craignaient que ce ne fussent que des attractions déguisées, d'autant plus dangereuses que d'habiles gens ont déjà su leur donner des formes séduisantes . [Fontenelle, Geoffroy.]
- 5En musique, affinité des tons. Le ton d'ut a de l'affinité avec les tons de sol et de fa ses adjoints, ou de la mineur son relatif.
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AFFINITÉ. - HIST. Ajoutez :
XVIe s. Affin que la connaissance d'elles [voyelles] soit plus aisée, j'ay avizé de les peindre et leur bailler leurs noms selon leur puissance et de les ordonner selon leur affinité
. [Maigret, dans LIVET, la Gramm. franç. p. 66]
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