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ains

conj. (in-s'. On ne sait comment il se prononçait autrefois ; aujourd'hui on fait sentir l's)
  • Mais. Digne non de pitié, ains de compassion. [Régnier, Satires] Car il ne faut jurer.... Ains changer par le temps et d'amour et de flamme. [Régnier, Épîtres]

REMARQUE

Ce mot est hors d'usage ; mais s'il était possible de le faire rentrer dans la langue, cela serait à désirer ; car nous avons parfois des mais qui, s'échelonnant, deviennent fastidieux ; ains se mettrait en place avec beaucoup d'avantage.

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AINS. - REM. Ajoutez : Ains a été employé par Mirabeau. Les habitants des campagnes, sans lesquels nous ne pouvons consolider la révolution, et qui n'y prendront aucun intérêt, ains au contraire, s'ils n'y trouvent pas leur soulagement immédiat. [Mirabeau, Lett. à M. de la Mark, cité par JOHN LEMOINNE, Études crit. et biogr. Paris, 1852]

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