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altéré, ée

part. passé. (al-té-ré, rée)
  • 1Changé de bien en mal. Couleur altérée. Santé altérée. Monnaie altérée.
  • 2Peiné, affecté. Un tel discours n'a rien dont je sois altéré. [Molière, Les femmes savantes]
  • 3Qui a soif. Buvons toute cette eau ; notre gorge altérée En viendra bien à bout. [La Fontaine, Fables]

    Fig. Ils sont altérés de sang. [Fénelon, Télémaque] Ainsi parle en secret l'ange altéré de crime ; Et tandis qu'il se couche auprès de sa victime, D'un sourd et long fracas retentissent les monts. [Gilbert, Mort d'Abel, ch. VII] Je vois ces fiers chrétiens, de rapine altérés. [Voltaire, Zaïre] Le ciel.... Du sang de l'innocence est-il donc altéré ? [Racine, Iphigénie en Aulide]

    On a dit autrefois, substantivement, c'est un altéré, pour c'est un homme âpre au gain.

  • 4En musique, se dit des notes naturelles ou diatoniques modifiées par les dièses et les bémols.
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