amusement
nm (a-mu-ze-man)	 
- 1Ce qui amuse, divertissement. Les choses qui font mon amusement. C'était un amusement de le tromper. J'y trouve encore quelque amusement . [Sévigné, 62]Une lunette qui faisait notre amusement dans le bateau . [Sévigné, 223]Faibles amusements d'une douleur si grande . [Racine, Bérénice]Lesbos même conquise.... De toute autre valeur éternels monuments, Ne sont'd'Achille oisif que les amusements . [Racine, Iphigénie en Aulide]Ces pompeux bâtiments Du loisir d'un héros nobles amusements . [Boileau, Epîtres]Le lecteur sage fuit un vain amusement . [Boileau, L'art poétique]Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment Et se fait de sa peine un noble amusement . [Boileau, Epîtres]N'attendez point de moi de soupirs et de pleurs ; Ce sont amusements de légères douleurs . [Corneille, Pertharite, roi des Lombards]La fille aînée de Croissy avait infiniment d'esprit, de grâces et d'amusement dans l'esprit . [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
- 2Perte de temps, retardement. Ah ! que d'amusement . [Molière, Le misanthrope]Je t'attends ici pour moins d'amusement . [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]
- 3Tromperie, prétexte. Tu prends d'un feint courroux le vain amusement . [Molière, Sganarelle, ou Le cocu imaginaire]Henriette, entre nous, est un amusement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frère, à couvrir d'autres feux dont je sais le mystère . [Molière, Les femmes savantes]La haine entre les grands se calme rarement ; La paix souvent n'y sert que d'un amusement . [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]
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