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arrêté, ée [1]

part. passé. (a-rê-té, tée)
  • 1Empêché d'avancer, d'agir. Arrêté dans sa marche, dans ses desseins.
  • 2Fixé sur. Quel surcroît de vengeance et de douceur nouvelle De voir sur cet objet ses regards arrêtés. [Racine, Bajazet]
  • 3Saisi, fait prisonnier. Arrêté dans sa fuite.
  • 4Qu'on a fait cesser. Hémorrhagie arrêtée.
  • 5Résolu, décidé Dessein arrêté. Plan arrêté. Puisque c'est un parti irrévocablement arrêté. C'est une chose arrêtée. Opinion bien arrêtée. Il n'a pas d'idées arrêtées. Tel est le sort du monde entre nous arrêté. [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat] La paix avec tous deux en même temps traitée, Se trouve avec tous deux à ce prix arrêtée. [Corneille, Attila] Sans doute ils n'ont aucun dessein d'arrêté. [Pascal, Les provinciales] Le Saint-Esprit descend au temps arrêté. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Ceux qu'on nomme chercheurs, à cause que dix-sept cents ans après Jésus-Christ, ils cherchent encore la religion et n'en ont point d'arrêtée. [Bossuet, Oraisons funèbres]
  • 6 En termes de peinture, ouvrage arrêté, ouvrage auquel il n'y a plus rien à retoucher.
  • 7 En termes de blason, arrêté est la même chose que raccourci. On dit aussi qu'un animal est arrêté, quand il est debout sur ses quatre pieds, sans que l'un avance devant l'autre.
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