arrondir
vt (a-ron-dir)
- 1Rendre rond. Arrondir une boule, une meule.
- 2 Familièrement, agrandir. Arrondir son champ, s'étendre au moyen de l'acquisition de pièces de terre contiguës, qui le rendent plus régulier en faisant disparaître des pointes.
Si j'arrondissais mes états ? Si je pouvais remplir mes coffres de ducats ? Si j'apprenais l'hébreu, les sciences, l'histoire, Tout cela c'est la mer à boire
. [La Fontaine, Fables] - 3 Fig. Arrondir une période, en rendre les parties à peu près égales. Balzac et Patru étaient les premiers hommes de France pour bien arrondir une période.
- 4 En termes de marine, arrondir une île, un cap, naviguer tout autour.
- 5 En termes de peinture, arrondir des figures, en bien faire sentir les contours et les saillies.
- 6 En termes de manége, arrondir un cheval, le contourner comme le cercle qu'il parcourt.
- 7 En termes d'horlogerie, mettre en rond les extrémités des dents d'une roue ou d'un pignon.
- 8 En termes de chapellerie, rogner l'arête du bord d'un chapeau.
- 9S'arrondir, vpron Devenir rond. Toutes les gouttes s'arrondissent.
Sa taille s'arrondit, il a plus d'embonpoint ; en parlant d'une femme, elle est enceinte.
Fig. Étendre ses domaines. Le plaisir de s'arrondir. Sa fortune s'arrondit, elle s'augmente.
Envahir votre héritage pour s'arrondir
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
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