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asservi, ie

part. passé. (a-sèr-vi, vie)
  • Rendu esclave. La patrie asservie. Asservi par les passions. Asservi aux circonstances. Du Danube asservi les rives désolées. [Racine, Bajazet] La Judée asservie et ses remparts fumants. [Racine, Bérénice] Quoi ! votre âme à l'amour en esclave asservie. [Racine, Andromaque] Aricie à ses lois tient mes voeux asservis. [Racine, Phèdre] Rome à trois affranchis si longtemps asservie. [Id. Brit. I, 2] Je vois à l'amour seul ma maîtresse asservie. [Voltaire, Zaïre] Deux sceptres en ma main, Albe à Rome asservie Parlent bien hautement en faveur de sa vie. [Corneille, Horace] Vit-on jamais une âme en un jour.... Asservie en esclave à plus d'événements. [Corneille, ib. IV, 3] Sous tes lois me tenant asservie. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] être asservi par les lois de l'honneur au déréglement de la conduite d'autrui. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre] À ses lois je me trouve asservie. [Molière, Psyché] Malgré le sort qui sous sa loi Tient la vertu même asservie. [Béranger, Filleule.] Ces astres asservis à la loi qui les presse, S'attirent dans leur course et s'évitent sans cesse. [Voltaire, La Henriade]
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