asservir
vt (a-sèr-vir), j'asservissais, asservissant	 
- 1Réduire à l'état d'esclavage ou de simple dépendance. César asservit son pays.... Mon père asservit le Jourdain . [Voltaire, Zaïre]Absolument. Insensé qui croit asservir et se dispenser d'obéir ! [Courier, Lettres de France et d'Italie]
- 2 Par analogie. Cet hymen m'asservit et le fils et la mère . [Voltaire, La méroppe française]
- 3 Fig. Ses vertus ont asservi tous les coeurs. Ma frugalité Asservit la nature à mon austérité . [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète]Indigne d'asservir le coeur d'un honnête homme . [Molière, Le misanthrope]Et j'ai bien fait aussi d'asservir ma raison En si belle prison . [Malherbe, V, 4]
- 4S'asservir, vpron Se soumettre. Il ne s'asservit à aucune règle. Il s'asservissait aux volontés de sa femme. Donnant ma liberté, je me suis asservi . [Régnier, Satires]
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