assommer
vt (a-so-mé)	 
- 1Tuer avec une masse ou avec quelque chose de lourd. Assommer un boeuf.
 - 2Battre avec excès. 
Les officiers turcs assommaient les chevaux et le postillon à coups de fouet
. [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem]Gardes, je défends qu'on l'assomme ; Vilain, dit-il, explique-toi
. [Béranger, Contr. de mariage.] - 3 Fig. Incommoder, importuner, fatiguer. On nous assommait de questions. 
Notre maison de Paris m'assomme
. [Sévigné, 34]Ce saint homme, Qui m'assomme De latin
. [Hugo, Odes et ballades]La formalité dont on assomme une ambassade
. [Voltaire, Poèmes et épîtres] - 4Affliger profondément. 
La mort de M. du Mans m'a assommée
. [Sévigné, 72]Je n'en puis revenir, et tout ceci m'assomme
. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] - 5Confondre, réduire à quia. 
Vous nous assommez avec vos grands mots
. [Molière, Critique de l'école des femmes]Il croyait m'assommer avec saint Augustin et les autres Pères
. [Rousseau, Les confessions] 
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