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assoupi, ie

part. passé. (a-sou-pi, pie)
  • 1 Les gardes assoupis dans leur infâme ivresse Laissaient un libre accès à ma main vengeresse. [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat] Le dragon assoupi, la toison emportée. [Corneille, Médée] L'haleine de la nuit, qui se brise parfois, Répand de loin en loin d'harmonieuses voix, Comme pour attester.... Que le monde assoupi palpite et vit encore. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]
  • 2 Fig. Sa douleur est assoupie. L'affaire n'est pas tout à fait assoupie. Il était assoupi dans l'amour du plaisir. [Bossuet, III, Vêture, 2] Ce qu'il reste à la voile vide Quand le dernier vent qui la ride S'abat sur le flot assoupi. [Lamartine, ib. III, 9] Le manteau sous le bras, la façon assoupie. [Régnier, Satires] Les haines publiques et particulières furent assoupies. [Fléchier, Oraisons funèbres] Si dans notre querelle à jamais assoupie.... [Voltaire, Tancrède]
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