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baissé, ée

part. passé. (bè-sé, sée)
  • 1Incliné et dirigé en bas. Tenant les yeux baissés vers la terre. L'oeil morne maintenant et la tête baissée. [Racine, Phèdre]

    Fig. Tête baissée, loc. adv. Hardiment, sans rien considérer ni ménager. L'âme doit se roidir plus elle est menacée, Et contre la fortune aller tête baissée. [Corneille, Médée] Quand quelqu'un nous emploie, on doit, tête baissée, Se jeter dans ses intérêts. [Molière, L'amphytrion]

    Étourdiment, inconsidérément. Donner tête baissée dans un piége. Donnant tête baissée dans les premières agaceries. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

  • 2Soumis, qui se courbe. Bloin, Fagon, tout baissé et tout courtisan qu'il était, se demandèrent si on laisserait mourir le roi sans voir son archevêque. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 3Qui n'a plus la même force qu'auparavant. Cet homme baissé dans sa vieillesse. Il a fort bien fait son personnage ; il n'est pas encore baissé. [Sévigné, 582] Vous êtes vieilli : voudriez-vous que je crusse que vous êtes baissé ? [La Bruyère, 5]
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