bal
nm (bal)
- 1Assemblée dansante. Donner un bal. Aller au bal. Bal public. Bal costumé. Bal masqué. Les bals sont très nombreux cet hiver.
Quelle joie les dames ont eue d'apprendre que celui qu'elles ont vu triompher dans les bals fasse la même chose dans les armées !
[Voiture, Lettres]Chez la reine, où il y avait bal
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]L'autre hiver, chez un ministre, Il mena ma femme au bal
. [Béranger, Sénat.]Donner le bal, amener les musiciens pour faire danser une compagnie.
Qu'ils viennent vous donner le bal
. [Molière, Les précieuses ridicules]Ironiquement. Donner le bal à quelqu'un, le maltraiter.
Fig. Mettre le bal en train, engager une discussion, exciter les esprits.
- 2 En termes de jeu, mettre une carte au bal, jouer sur cette carte. On dit, dans un sens analogue, c'est le bal de telle carte.
REMARQUE
Au pluriel nous disons bals ; l'ancien français écrivait bals ou bous, qui se prononçaient l'un comme l'autre.
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3Épée de bal, épée qui ne sert que pour la toilette.
Si mon premier langage était scintillant et musqué comme l'épée de bal et la poudre. [Vigny, Stello, les consultations du Docteur-Noir]
4Anciennement, bal réglé, bal ouvert par un branle.
Le dimanche gras, il y eut grand bal réglé chez le roi, c'est-à-dire ouvert par un branle, suivant lequel chacun dansa après. [Saint-simon, ch. II, p. 24 (t. I, éd. Chéruel et Ad. Regnier fils)]
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