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barboter

(bar - bo - té)
  • 1 vi Fouiller bruyamment avec le bec dans l'eau ou dans la bourbe. Les canards aiment à barboter.

    Par extension, marcher dans une boue épaisse.

    Fig. Avant qu'un Allemand trouvât l'imprimerie, Dans quel cloaque affreux barbotait ma patrie ! [Voltaire, Poèmes et épîtres] Les descendants des Camille, des Brutus, barbotaient dans la fange. [Voltaire, Phil. II, 409]

    En termes de marine, un bâtiment barbote, quand, étant au plus près du vent, il fait peu de chemin.

  • 2 vt Marmotter, prononcer d'une façon mal articulée. Grondant entre mes dents, je barbote une excuse. [Régnier, Satires] Il [l'abbé de Pompadour] avait un laquais à qui il donnait tant par jour pour dire son bréviaire en sa place et qui le barbotait dans un coin des antichambres où son maître allait. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

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3 Terme de chimie. Se dit d'un gaz qui en s'échappant agite un liquide. Je devais dépouiller l'air de toute trace d'ammoniaque, y introduire une quantité connue et très petite de cet alcali, puis le faire barboter dans l'appareil, et voir ce que je trouverais d'ammoniaque dans mon liquide. [Th. Schloesing, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXX, p. 267]
4Prendre le barbotage, sorte d'aliment pour les chevaux (Voir BARBOTAGE au Dictionnaire). L'habitude de donner à barboter, une fois par semaine, aux chevaux échauffés et brûlés par l'avoine. l'Avranchin, 3 déc. 1876]
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