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biaiser

vi (bi-ê-zé)
  • 1Être de biais, aller de biais, en parlant des choses. Ce mur biaise.

    Aller de biais, en parlant des personnes. S'il trouve une barrière de front, il biaise naturellement, et va à droite et à gauche. [La Bruyère, 6]

  • 2 Fig. User de finesse, de subterfuge. Nous ne pouvons souffrir qu'on biaise sur les principes de la religion. [Bossuet, Relat.] Quand on a mal dit, on biaise, on dissimule. [Bossuet, Préf.] Ils biaisent sur beaucoup d'articles, ils mentent sur d'autres. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Mélanchthon biaisait avec lui sur ce sujet. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Il me paraît indigne de l'Assemblée de biaiser sur une question de l'importance de celle qui nous occupe. [Mirab. Collect. t. II, p. 133]
  • 3User de tempérament, de ménagement. Il est des circonstances où l'on doit savoir biaiser.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

+

- REM. Biaiser s'est dit, dans le XVIIe siècle, au sens de se rapprocher de. Cette pensée, dont la hardiesse biaisait à mon humeur. [Cyrano de Bergerac, Hist. comique des États et empires de la lune, Paris, 1855, p. 98]

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