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botter

vt (bo-té)
  • 1Fournir des bottes ; faire des bottes à quelqu'un. Botter un régiment de cavalerie.

    Absolument. Ce cordonnier botte bien.

  • 2Mettre des bottes à quelqu'un. On est obligé de le botter et de le débotter.

    Substantivement. Sortant du cabinet du roi, je trouvai M. le duc et quelques courtisans distingués qui attendaient son botter dans sa chambre. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Les dernières entrées étaient appelées au lever, un moment avant les courtisans distingués ; d'ailleurs nul privilége que le botter du roi. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

  • 3Très trivialement, cela me botte, cela m'arrange, me convient.
  • 4Se botter, vpron Mettre ses bottes. On allait partir [à la chasse] et Portland se bottait. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Il me fâche fort de perdre de vue mon canal et mes allées dans lesquelles je me promenais sans être obligé de me botter. [Guez de Balzac, Correspondance]

    Se botter bien, mal, porter ordinairement des bottes bien ou mal faites.

    Se botter, se disposer à partir. M. de St-Malo se botte pour le clergé. [Sévigné, 233]

    Fig. et familièrement, amasser beaucoup de terre autour de ses pieds en marchant.

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5 vi Se charger de boue, en parlant des roues d'une machine. Quand la terre est détrempée, quand les roues de la machine bottent, c'est-à-dire quand elles se chargent de terre. [C. Laurent, la Liberté, 17 sept. 1868]
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